Présentation

images5


L’autodéfense féministe a la particularité d’appréhender la violence faite aux femmes en partant de ce qu’elles vivent réellement, tous les jours et sous toutes les formes : … harcèlement sexuel, violences verbales, humiliations, violences physiques, psychologiques… que ce soit dans l’espace public ou à la maison.

Les stages et ateliers SiSta s’adressent à toutes*, sans limite d’âge et aucune condition physique n’est nécessaire.
* Ce « toutes » signifie pour nous: « toutes celles qui se reconnaissent dans les problématiques nommées et les termes utilisés », selon un principe d’auto-définition. Les termes choisis ayant leurs limites, n’hésitez pas à nous contacter pour toute question supplémentaire.

Méthode Garance

L’association SISTA adopte la méthode transmise par Irène Zeilinger avec l’association Garance (Belgique). Cette méthode s’appelle Seïto Boei (« défense légitime » en japonais). Contrairement à ce que ce nom suggère, c’est une technique d’autodéfense féministe autrichienne, développée dans les années 70 contre les violences faites aux femmes et portée par le mouvement des femmes.

Elle prend pour point de départ le vécu des concernées et a pour but de développer la capacité d’action des femmes. On met directement en question la construction de genre qui cause, banalise et justifie les violences. La méthode accroît notre répertoire d’attitudes, de comportements et de techniques afin de nous protéger en envisageant toutes les possibilités et en faisant le tri dans ce qui est réaliste de ce à quoi nous avons appris à avoir peur. Nous agissons donc dans une perspective de prévention primaire et globale des violences.

Il existe d’autres méthodes d’autodéfense féministe, Riposte, Femdochi, Wendo, … qui sont toutes très intéressantes et avec lesquelles nous sommes également susceptibles de travailler.

Les stages et ateliers Sista

Nous avons choisi à ce jour de ne pas visibiliser la présence des personnes trans, intersexes, non-binaires etc dans les ateliers non-mixtes femmes que nous proposons dans un cadre tout public*. Toutes les personnes se reconnaissant dans la classe des femmes et souhaitant s’empouvoirer contre les violences sexistes et sexuelles sont bienvenues, sous réserve d’accepter le féminin pluriel et d’adhérer à la non-mixité proposée en amont.

Les participantes ne seront jamais tenues de s’outer – ni invitée à se situer – concernant leur genre, leur identité sexuelle, ni leur orientation sexuelle. Nous chercherons collectivement à faire en sorte que chacune ait autant de place qu’elle le souhaite, et à faire groupe, en respectant les besoins de chacune sur ces questions comme sur les autres.

Nous vous demandons de ne participer qu’à la condition sine qua non de vous sentir prêtes à contribuer à l’intérieur du cadre que nous proposons.

* Il s’agit bien du cadre lors des stages « tout public » cela peut bien sûr se décliner différemment dans d’autres contextes (festivals politiques, festival féministes, asso trans, etc) ou à tous moments lorsqu’il y a une demande spécifique des organisateur.rices. Dans ce cas la mixité choisie sera clairement explicité.